Hier, j'ai dansé. Accordéon et violon, les rythmes s'enchainent contre mon tympan et je sens les battements de mon coeur s'accélérer. La voix se superpose à tout cela, dans une sorte d'apothéose, pathos & thanatos. Je me rappelle les quelques mots égrainés par T. sur le chemin du retour, alors que les paupières lourdes de rêves se reposaient contre une épaule-amour, des mots de passion et d'hédonisme, des mots philosophiques qui se mêlent au mal de vivre.
Je lis la tristesse dans les bulles d'un champagne trop vite versé, dans la robe translucide d'un breuvage anonyme, dans le reflet inquiétant d'un verre de trop. Je lis la perdition dans les rires noctures, le malaise dans les regards-proposition, le mal-être dans les chuchotements-érotisme.
Je lis, je lis, je lis et j'avale vos douleurs, jeunesses dorées aux relents de rouille.
Et je danse un dernier tango moribond, sur les arpèges d'une guitare mal accordée.
"Mesdames, messieurs, je vous salue."
Je lis la tristesse dans les bulles d'un champagne trop vite versé, dans la robe translucide d'un breuvage anonyme, dans le reflet inquiétant d'un verre de trop. Je lis la perdition dans les rires noctures, le malaise dans les regards-proposition, le mal-être dans les chuchotements-érotisme.
Je lis, je lis, je lis et j'avale vos douleurs, jeunesses dorées aux relents de rouille.
Et je danse un dernier tango moribond, sur les arpèges d'une guitare mal accordée.
"Mesdames, messieurs, je vous salue."