C'est le parfum des hommes de pouvoir qui vous aiment à vous briser, puis qui vous oublient. Celui des mâles forts, qui dominent et jettent. Il vous rassure, de son raffinement brutal, âcre, épicé, jusqu'à vous en donner nausées. Ô, alors que ses doigts longs et gantés se referment sur vous, vous gémissez du plaisir douloureux de l'étreinte violente, cajolées, asphyxiées. Ils vous aiment, ces hommes grands et puissants, jusqu'à vous détruire. Et dans leur indifférence affective, ils vous écrasent de sentiments, toujours dans cette doucereuse atmosphère olfactive. Ils vous attirent, vous terrorisent. C'est la seconde folle d'un impossible avenir, lorsqu'au col de leur chemise vous récoltez le précieux encens.
Allez donc, femmes fragiles, au bras de ces ombres parfumées, de vos ébats vous entêter. Jusqu'à ce que.
L'amour existe peut-être.
Peut-être même chez ces hommes-là.
Là-bas, quand le rideau tombe.
Tombe et amour.
Peut-être même chez ces hommes-là.
Là-bas, quand le rideau tombe.
Tombe et amour.