Les noms géographiques s'enchainent les uns aux autres. J'entre dans la salle en pensant aux enfants birmans qui se tiennent le ventre, tenaillés par la faim ou la maladie, sous le coude d'un parent immobile. Je parle de la diversité du territoire français, de son relief, de ses paysages, et les petits Afghans me viennent à l'esprit. La cuvette enserrant Grenoble, les enfants-soldats d'Afrique. Les vallées en auge des Alpes, les orphelins d'Ossétie. Je me demande, le long de la logique universitaire, si cela pourrait seulement aider à sauver des vies, plus tard, quand toutes ces révisions ne seront plus qu'un mauvais souvenir au fond d'une mémoire-passoir.
17.
De fait, ma khôlle de géographie ne sauvera sûrement personne. Elle n'aura consommé que trois feuilles de papier, un peu d'encre et beaucoup de désillusions.
Demain, le latin.
Et ce soir, la magie de Bach, Dieu des athés, pour tenter de s'échapper de cette réalité qui se presse à la porte.
Bach et les billets de train imaginaires qui me mèneraient là où le coeur a envie d'être.
17.
De fait, ma khôlle de géographie ne sauvera sûrement personne. Elle n'aura consommé que trois feuilles de papier, un peu d'encre et beaucoup de désillusions.
Demain, le latin.
Et ce soir, la magie de Bach, Dieu des athés, pour tenter de s'échapper de cette réalité qui se presse à la porte.
Bach et les billets de train imaginaires qui me mèneraient là où le coeur a envie d'être.