Je ris. Je jette mes cheveux au vent, ceux qui ne sont qu'ébène et qui manquent de la lestée de ta blonde chevelure. Il y a un vide, désormais, comme un regret qu'on ne comprend pas. Tu n'as été qu'un instant anonyme dans ces heures d'égocentrisme, et cela me trouble. Ombre dans une rêverie trop sombre, je ne vois que tes traits qui se dissipent. Ô rage, ô désespoir, comme disent les dramaturges. Tu es le protagoniste qui meurt dans son sang, à la fin de la tragédie, en professant ces paroles tristes et angoissantes d'un amour sans lendemain. Oui. Tu es mon prince maudit qui se terre dans ses regrets cendrés. Ah, prend moi donc dans tes bras, cœur exsangue, pour me montrer la profondeur de tes sentiments. Je ne suis pas reine, mais je t'offre l'espérance de ce moment éphémère. Oui. Je te l'offre. Avec ce que tu voudras prendre de moi, encore. Je suis comme cette rose pâle d'un matin blafard, avec ses pétales qui s'effeuillent, entre blanc, rose et jaune. C'est une jupe froissée, une farandole brisée. Quelques couleurs qui s'entremêlent et se dévisagent. Chaque parcelle se détache et se fane dans un voluptueux soupir d'extase. Cette rose passe, comme mon corps qui se dégrade. Mais il y a ce cœur perlé qui se meurt de n'atteindre l'air. Cet air que tu avais insufflé en mes pensées. Chevalier, je me meurs. Dans cette attente latente, je disparais. J'emporte avec moi ce souvenir controversé. Je suis coupable. Coupable d'avoir été, durant cette seconde d'inattention.
« Je pense, donc je suis. » R. Descartes.
C'est étrange, je ne sais pas s'il faut y croire.
C'est étrange, je ne sais pas s'il faut y croire.
Je vois que ta prose, aussi pitoyable qu'ininteressante, n'a pas évoluée ...... A notre très grand regret.